Avis "La servante écarlate" de Margaret Atwood



Coucou tout le monde!

C'est avec plaisir que je suis de retour aujourd'hui pour vous parler de ma dernière lecture achevée:
"La servante écarlate" de Margaret Atwood que j'ai aux éditions Robert Laffont (collection Pavillon poche). 
Je trouve cette édition sublime, elle est en hardback et la tranche est rouge.
C'est un livre dont j'ai souvent entendu parler et qui me donnait vraiment envie, du coup, quand je l'ai croisé en librairie, et en plus dans cette édition, je n'ai pas hésité!

Voici le résumé:

"Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Évangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. Une œuvre d'une grande force, qui se fait tour à tour pamphlet contre les fanatismes, apologie des droits de la femme et éloge du bonheur présent."

Durant les 522 pages du livres, nous suivons une jeune femme qui nous raconte son quotidien dans une société dont le fonctionnement est imposé. Comme dans chaque régime totalitaire, des sanctions sont mises en places s'il y a opposition. Chacun a sa place, et l'habit qui correspond à cette place, afin qu'ils soient bien reconnaissables. Bien sûr, chaque rôle/place est imposé pour ceux qui ne sont pas haut placé. Son rôle à elle, c'est celui de la Servante Écarlate, c'est-à-dire qu'elle doit donner un enfant à ceux qui n'arrivent pas à en avoir.

La société a des règles simples et claires, et les rôles qu'elle impose le sont aussi, ce qui fait que, malgré le fait que le tout soit détestable, on arrive à bien suivre et à se figurer le fonctionnement.

Dans ce récit, j'ai aimé que la narration soit faite à la première personne, j'ai eu l'impression de lire le journal intime de cette jeune femme, tout en étant à ses côtés pendant qu'elle expliquait ses aventures.
La force de notre personnage est époustouflante, elle a des pensées négatives car sa vie est privée de toute beauté, de toute petite étincelle, qui fait que la vie est belle, mais elle tient tout de même bon.
Pour se donner du courage, elle se remémore son passé, mais cela la blesse plus que ça ne l'aide.

L'autre chose que j'ai apprécié à propos du personnage principal, c'est que ce n'est pas parce que nous sommes dans un univers dystopique, que celui-ci doit être un héros. Au contraire, c'est un personnage, qui comme beaucoup, a peur, et n'ose pas prendre de risque, car c'est un personnage qui a envie de vivre qu'importe les conditions.

C'est un récit qui m'a fait et me fait encore beaucoup réfléchir. C'est un exemple de ce dont les Hommes sont capables quand ils sont en possession du pouvoir. Ils peuvent imposer leurs avis, leurs manières de penser et de vivre, et qu'importe si d'autres ne sont pas d'accord, qu'importe si d'autres en souffrent, qu'importe s'il faut éliminer ceux qui sont contre cette nouvelle façon de vivre.
Ça a un côté égoïste, égocentrique, et cruel à souhait je trouve.
J'en ai froid dans le dos de me dire que ça a existé auparavant sous d'autres formes, et que ça existe encore dans certains pays.

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J'en ai terminé avec cette chronique!
J'espère qu'elle vous a plu. N'hésitez pas à me donner votre avis.

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A bientôt!



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